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Les reflex : pour !

Aujourd’hui, les “pour” du reflex. Evidemment, mon avis est très subjectif : inutile de vous re-dire que je suis pour. En même temps, comme pour le compact, les atouts du reflex constituent aussi ses faiblesses.

Un appareil reflex est un appareil dont on sait changer les objectifs et dont le capteur est plus grand que les capteurs des… compacts. Mais attention, par comparaison avec la photo analogique (avec pellicule), la plupart des capteurs reflex (DX) sont plus petits que la traditionnelle pellicule 24X36. Seul les modèles haut de gamme (FX) et professionnels actuels équivalent l’ancien 24X36. Mais quelle importance, me direz-vous ? Avec le FX, vous pouvez utiliser vos anciens objectifs 24X36 (de la marque et compatibles bien entendu) à taille égale. Avec les DX, vos anciens objectifs vous rapprochent d’une fois et demi en plus (un 200 mm devient un 300 mm, ce qui peut parfois se révéler assez pratique dans certaines situations).

Le reflex vous permet de contrôler les différents paramètres de la photo : le couple vitesse/diaphragme, la sensibilité (les ISO), la balance des blancs. Même s’il dispose d’un flash intégré, vous pouvez utiliser un deuxième ou un troisième flash plus puissant hors appareil, ce qui vous évite les affreux “yeux rouges”. Le reflex est plus robuste. Il travaille en JPEG fine, mais surtout en RAW 16 bit. Last but not least, il déclenche au moment où votre doigt appuie sur le déclencheur et vous obtenez à 90 % ce que vous voyez dans le viseur (puisqu’il est équipé d’un miroir).

J’avais écrit cet article en mars 2011. Depuis, les fabricants ont sorti ce qu’ils appelaient déjà des compacts experts. Ce qui signifie qu’ils sont aussi légers et faciles à emmener que les compacts, tout en proposant beaucoup des aptitudes des reflex, comme le débrayage en manuel, la prise de vue en RAW… J’ai craqué pour le Fuji X100, au look “Leica”. Son seul petit inconvénient : il n’est pas full-frame (équivalent 24×36). Mais quelle qualité d’image, quelle mesure de la lumière. En plus il ouvre à 2, un véritable plaisir. Il vous oblige aussi à soigner la composition, puisqu’il est équipé d’une focale fixe. Un vrai retour aux sources.

La photo de cet article (l’église de Labuissière) a été réalisée avec cet appareil photo “presque de rêve”. Il n’y a qu’un seul cliché et je l’ai prise à main levée. L’exposition a pu être corrigée manuellement pour garder l’atmosphère du coucher de soleil. Je retourne ma veste ? Non, pas du tout, mais, avec ce petit appareil, la photo devient plus confortable et plus spontanée, car on peut l’emmener partout avec soi sans être encombré.

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