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Même si on a un bon appareil photo, dont les fabricants ont développé les automatismes pour que l’utilisateur n’ait pas à se préoccuper de technique, il y a des bases à connaître quand on veut réussir ses photos.
Le mot photographie vient du grec, il signifie “dessiner avec la lumière”. Et c’est bien de lumière dont il s’agit, de la vitesse par laquelle elle va entrer sur le capteur (anciennement la pellicule pour la photo analogique) via le diaphragme. C’est la lumière qui crée l’image, ses couleurs, les formes qui seront traduites par le capteur et qui apparaîtront alors sur l’écran et/ou sur le papier.
La vitesse détermine le temps durant lequel le diaphragme va rester ouvert pour laisser entrer la lumière. C’est le “S” de votre appareil photo reflex en mode semi-automatique. S comme Speed. Plus la vitesse est courte, plus le mouvement du sujet sur la photo va être figé et plus le sujet sera net (si la mise au point est bonne). Et inversement, plus le temps de pose est long, plus le sujet risque d’être flou (ce flou peut constituer un parti pris artistique). Le choix de la vitesse dépend donc de la rapidité du sujet que l’on veut photographier. La vitesse varie aussi en fonction de la direction du sujet par rapport au photographe : si le sujet vient vers vous, le temps de pose devra être plus court que si le sujet se déplace parallèlement à vous. Mais la possibilité de travailler en vitesse élevée dépend de la quantité de lumière dont on dispose. Moins il y aura de lumière, plus on devra allonger le temps de pose. C’est à ce moment qu’il faut jouer sur les autres paramètres : ouvrir le diaphragme ou augmenter la sensibilité ou augmenter les sources de lumière, si on veut garder la même vitesse de déclenchement.
Dans la photo ci-dessus, je voulais que le mouvement de l’eau soit “gelé”. J’ai donc travaillé à une vitesse rapide (1/1000e) et j’ai pu le faire parce que j’avais de la lumière en suffisance et que j’étais montée dans la sensibilité (les “iso”). Quand on monte en vitesse (temps de pose plus court), on doit ouvrir le diaphragme, pour gagner la lumière que l’on a perdue avec la diminution du temps de pose. Ouvrir le diaphragme a pour conséquence une réduction de la zone de netteté (la profondeur de champ). Ce qui était adapté à cette photo, vu que j’avais besoin que mon cycliste et les éclaboussures soient nets et rien d’autre.
Dans le prochain tip, nous aborderons le paramètre diaphragme (A comme aperture -ouverture- sur votre appareil photo reflex) et son incidence sur la profondeur de champ.

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