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Du web comme média de promotion

Voilà, vous vous rendez compte que le média web prend de plus en plus d’importance : réseaux sociaux, blogs, campagnes pour événements, vente en ligne… Vous n’étiez pas trop “ordinateur” ou “technologie”, mais bon, comme on dit, il faut bien suivre son temps.
Le worldwide web a ouvert de nombreuses portes sur le monde. Ce qui était inimaginable hier est possible aujourd’hui. Et l’évolution, qui repousse toujours les limites au-delà de la réalité, est très rapide.

Les avantages du web

Je voudrais évoquer les avantages du web, car, ayant longtemps travaillé en print, je dois avouer que j’y étais très réticente. Et pourtant…
Ce qui, selon moi, caractérise particulièrement le web, c’est d’abord la masse d’informations qu’il véhicule. On peut quasiment tout trouver sur le web, en très peu de temps (quand on connaît les méthodes de recherche) ou un peu plus longtemps, si on n’est pas encore familiarisé avec l’outil. Dans tous les cas, in fine, on trouve. Ce qu’on cherche et parfois plus que ce qu’on cherche. J’ai eu un formateur, dont nous moquions un peu la phrase fétiche qu’il nous sortait toutes les 5 minutes (durant une formation de deux mois temps plein, à ce rythme, vous êtes endoctriné) : “Google est mon ami”. Il a raison, même si Google est plus un outil qu’un ami. Cet avantage présente, vous vous en doutez, des inconvénients, nous y reviendrons par la suite.
Outre le partage d’informations, par rapport aux autres médias que nous connaissons classiquement en publicité (télé, radio, affichage, presse, notamment), et, depuis ce qu’on appelle le 2.0, le web se caractérise par son interactivité immédiate. Vous publiez un article sur un blog ou un éditeur de presse publie un article de ses rédacteurs, avec la possibilité de laisser un commentaire, les réactions peuvent arriver dans la seconde. C’est cet échange qui crée la richesse du web et son attrait aussi pour les spécialistes en marketing, quand on parle de sites ayant pour vocation de vendre un ou des produits. Imaginez un annonceur qui lance une campagne : il peut se rendre compte dans les jours qui suivent si la campagne est efficace et bien ciblée (c’est en général le cas quand on fait appel à un professionnel de la publicité, mais les erreurs d’appréciation sont toujours possibles), et rectifier immédiatement. S’il avait utilisé l’affichage : ses affiches étaient imprimées, placées pour une semaine, voire un mois et c’est fini. Et une campagne d’affichage ClearChannel (rien qu’en achat d’espace), ça coûte très très cher l’erreur d’appréciation. Bien sûr, l’idéal serait de coupler tous les médias, mais on n’a pas toujours le budget pour.

Quelques inconvénients

J’ai évoqué plus haut le partage d’informations comme grand avantage du web. C’est, vous vous en doutez, une arme à double tranchant. Vu que l’internaute est inondé d’une masse d’informations de toutes sortes, il faut être intéressant pour sortir du lot : originalité et créativité sont des mots importants, bonne maîtrise technique aussi. On y reviendra dans un prochain article.
La caractéristique qui me dérange particulièrement quand on travaille en web (et qui dérange tous les webdesigners de la terre), c’est l’incontrôlabilité (je viens de créer un néologisme, là) de la réception. Je m’explique : quand vous imprimez un dépliant, la personne qui va le lire va prendre le papier en main, le regarder et, à moins qu’elle ne soit daltonienne, va voir exactement la même chose que vous dans le même format (la taille du papier), dans les mêmes couleurs… Tout exactement comme vous l’avez pensé et créé quand vous avez livré votre fichier à l’imprimeur. En web ? Et bien non, pas du tout. La manière dont va percevoir la personne qui voit le site web dépend de (attention, la liste est longue) :

  • son provider (ou plutôt, le débit de sa connexion) ;
  • sa machine : poste fixe ou mobile, tablette, téléphone portable, son processeur pour la rapidité d’affichage, son système d’exploitation (windows, linux, androïd), son écran, en taille et en type, sa carte graphique (écran et carte graphique sont un peu liés) ;
  • son navigateur (un des éléments les plus déterminants, bien que les autres ci-dessus soient des incontournables aussi). Parmi les navigateurs les plus connus, on retrouve Mozilla Firefox, Google Chrome, Safari, Opera et… Internet Explorer. Je l’ai volontairement placé dernier de la liste, car comme tous les webdesigners et webdevelopers, je HAIS Internet Explorer et je ne le répéterai jamais assez. J’ouvre ici une parenthèse. A un moment du développement du web, les élites et les cerveaux qui ont inventés le web (je simplifie, hein !) se sont dits qu’il était nécessaire de standardiser la manière dont les navigateurs et leurs différentes versions interprétaient les informations qu’ils recevaient. Ils ont donc créé… et bien oui des standards qui sont appliqués par tous les navigateurs, sauf Internet Explorer de Microsoft. Pour les autres navigateurs, il y a différentes versions du navigateur et il est toujours intéressant et plus efficace (si votre système d’exploitation le permet) d’installer les mises à jour les plus récentes, d’autant que ces navigateurs et leurs mises à jour sont gratuits, ce qui n’est pas le cas d’Internet Explorer (certaines mises à jour sont gratuites). Mais pourquoi tant de haine vis-à-vis d’Internet Explorer ? D’abord, Internet Explorer n’est plus disponible sur Mac (on s’est arrêté à la version 5 alors qu’en PC, on est presqu’à la 10). Donc quand vous êtes designer (web et/ou print) et que vous voulez travailler un minimum correctement pour vos clients, alors que tout votre matériel est du Mac, vous devez avoir un PC sous la main. Trouver une occasion, car les versions les plus problématiques d’IE après IE6, sont IE7 ou IE8 qui tournent sous XP, les ordinateurs neufs ne sont plus vendus qu’avec Vista ou Seven (livré avec IE9, qui commence à mon agréable surprise à se standardiser). Ce n’est pas tant l’achat d’un PC qui pose problème. C’est que vous conceptualisez et réalisez votre site qui tourne dans tous les navigateurs impeccablement et puis, évidemment, vous remettez le test sur IE tout à la fin, car vous appréhendez ce moment qui, vous le savez pertinemment, va vous donner des sueurs froides. Et ce que vous escomptiez arrive : ça foire dans IE. Donc, expressément pour CE navigateur et pour ses différentes versions, vous devez créer des instructions supplémentaires et les re-tester dans les différentes versions, car ce qui fonctionne dans une ne fonctionne pas nécessairement dans l’autre. Alors que désormais, sur le web, les standards sont rétro-compatibles (c’est-à-dire que ce qui s’applique aux versions les plus récentes fonctionne avec les plus anciennes). Et bien, pas avec IE, non, non, ce serait trop simple. Je ferme ici la parenthèse ;
  • et, jusqu’à il y a peu (jusqu’à fontface, en fait), les polices de caractères (fonts) qui étaient installées sur sa machine.

Oups, je me rends compte que j’ai été un peu trop longue, mais j’avais besoin d’évacuer mon animosité face au navigateur dont j’ai peine à prononcer le nom, pour préserver ma santé mentale (déjà bien altérée vu que je m’intéresse au web).
En conclusion, je vous ai présenté ici, les avantages et les inconvénients principaux de l’utilisation du média web comme outil de promotion. Dans un prochain billet, je vous parlerai de ce qui doit absolument se trouver dans votre cahier de charges pour la création de votre site web.

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